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Un weekend sous la pluie :
On a commencé comme ça..
Flic- Floc une goutte, deux gouttes, trois gouttes, c’est l’arrivée de l’averse qui déverse des sacs d’eau sur les têtes de l’équipe II. Un rayon de soleil à l’arrivée ne trompe pas son monde. Armés de parapluie et autres habits anti-fuites, les jouerus et autres convives étaient présents pour les dernières demies finales N4 à Montargis ce weekend.
Strasbourg devait rencontrer trois équipes le samedi. Dans sa poule se trouvait Agen, Ploërmel et Condé. Si la première rencontre face à Agen fait poussière, les Strasbourgeois étant dépourvus de toutes envies naturelles aux poloïstes, confère ci-dessous, les deux autres furent explosives et marquèrent l’arrivée des forces vives. Par les envies naturelles des poloïstes, nous comptons donc marquer des buts, arrêter des tirs, traquer un adversaire mais aussi le bloquer. Tous ces petits plaisirs qui égaient une partie sont complétés par une liste de jouissances illégales : casser la pagaie d’un adversaire, lui bloquer cette dernière, lui rentrer dedans par n’importe quel moyen voire le pousser à l’eau quelles que soient les situations. Bref, lors de leur premier match, Strasbourg n’éprouvait pas la moindre envie de réaliser le commencement d’un de ces plaisirs légaux ou illégaux. L’équipe II s’incline donc sur un score de 2 à 6 face à Agen.
Lors de son deuxième match, l ‘équipe bleue rencontrait les Bretons de Ploërmel. Après avoir retourné les crêpes en première mi-temps, les Bretons se réveillèrent et retrouvèrent les origines magiques de leurs druides. Gavés de potion magique, ils réussirent à revenir sur les Strasbourgeois sur un score de 2 à 3.
Pour leur troisième match, les bleus jouèrent Condé qu’ils pulvérisent sur un score de 9 à 1. Entre les matchs et pendant les matchs, les joueurs passaient leur temps à se faire rincer façon Dodu mouillé.
Le soir devait être le repos des guerriers, ce qu’il fut. Un restaurant asiatique, formule à volonté et les chambres confortables constituaient la source vivante et ressourçante des poloïstes de Strasbourg.
Le lendemain, la journée débutait par un joyeux soleil. Sitôt les lunettes sorties, le ciel se voila et voilà le retour des averses infernales, un vrai cache cache entre le soleil et pluie débutait pour tous.
Pour leur premier match, mes Strasbourgeois devaient rencontrer Loeully qu’ils effacèrent sur un score de 5 à 3. Leur deuxième match qui devait être le second fut une autre affaire. Entre arrachage de bras et coupage des doigts à la pagaie, façon salade saucisse à volonté, les bleus virent rouge. Se séparant sur une pâle égalité, 1 à 1, le destin des Strasbourgeois ne dépendait plus d’eux. La main invisible les obligea a rencontrer en barrage Auxerre pour un duel fratricide. De ces deux candidats de l’Est, un seul ne devait rester. Les bleus avaient dû constater l’évidence même : ils n’avaient jamais perdu en rouge. Mettant leurs opinions politiques de côté, les bleus devinrent les rouges de Strasbourg. Sur un cri Spartiate « Ahou, Ahou », les Strasbourgeois s’alignèrent sur la ligne de but. Contre un vent à décorner des Auxerrois, les rouges les prirent à la gorge. Alors que l’orage atteignait son paroxysme, les rouges ne lachèrent rien. Déterminés à jouer la finale des championnats de France, ils prirent tous part à leur victoire. David le butteur, se transforma en passeur et Strasbourg en rouge gagna ce match de barrage 6 à 2 et acquit définitivement son ticket pour les phases finales.
Par Sam n°8
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